Yuko pénétra dans le couloir, son habituel jean bleu foncé et son tee-shirt noir. Couleurs qui tranchaient avec le doré de ses cheveux et son teint hâlé. Peau très différente de celle, d'ailleurs très jolie, des femmes de ce pays, blanche et poudrée.
La jeune fille parcourue l'établissement, son chaton ayant (encore) disparut, elle venait tout juste d'arriver, et voilà qu'il faisait des siennes.
Elle frôla de sa main droite le mur décrépit, touchant les irrégularités de la construction, évitant les tapisseries qui se décollaient. Un mouvement dans le noir du couloir la fit sursauter, la petite boule blanchâtre était là, crachant et feulant contre sa maîtresse. D'ailleurs, celle-ci qualifiait de petit un chat qui mesurait une petite vingtaine de centimètre en hauteur, et la moitié en largeur.
Prenant une attitude qui refusait toute possibilité de retraite à son chat, la jeune fille s'approcha, veillant à ne pas le perdre de vue. Chassant une mèche qui la gênait elle fit un geste un peu brusque qui fit peur au chaton, ce dernier cracha encore plus fort, sortant les crocs.
*Mais c'est qu'il veut me chiquer...La saleté*
Elle s'approcha encore d'un pas, redoutant le moment où il lui tailladerait les mains sans aucun état d'âme, il était comme ça, ou plutôt, il était comme sa maîtresse, imprévisible. Un jour il n'avait ps d'égal tellement il était affectueux, et le lendemain, impossible de l'approcher sans qu'il ne vous saute au visage.
La jeune femme avança son pied gauche, plongeant son regard émeraude dans les pupilles du chat qui la regardait sans cligner des yeux.
Plongeant subitement en avant, Yuko chercha à attraper la boule de poil blanche qui sauta agilement, lui passant dessus au passage, les griffes non-rentrées qui firent grimacer la jeune fille.
*Quelle plaie ce chat !*
Lui courant après, elle se cogna à quelqu'un, au moment où des lumières s'allumaient partout dans l'étage, une jeune fille, la main sur l'interrupteur venait d'interrompre sa course, non qu'elle soit plus forte qu'elle, mais parce qu'un croche-pied était toujours plus efficace pour arrêter une jeune folle hystérique. Le nez dans la poussière, assez amusée par la situation d'un ridicule hors-normes, Yuko s'excusa d'une voix plus ou moins embêtée:
-Désolé, je ne t'avais pas vu, je courais après cet idiot de chat qui...
(désolé, je n'ai pas vraiment mieux, car en ce moment je suis fatigué, et pardon pour avoir fais le Rp aussi tard...)